13 novembre 2012

Nouvelle collaboration entre le Regroupement pour la formation en audiovisuel du Québec et HEC Montréal


Le Regroupement pour la formation en audiovisuel du Québec (RFAVQ) et le Pôle médias de HEC Montréal sont heureux d’annoncer la création d’un programme de formation intensif pour les gestionnaires œuvrant dans les milieux du cinéma, de la télévision et des médias interactifs.

Issu de cette première collaboration, le programme ayant pour titre Les défis du chef d’entreprise en audiovisuel sera offert en janvier 2013. D’une durée d’une semaine, il permettra aux producteurs et aux gestionnaires de l’audiovisuel de discuter des grands enjeux qui transforment actuellement le secteur dans un but de développer leurs compétences en matière de gestion et de direction d’entreprise.

Parmi les thèmes abordés, citons les défis de la croissance dans l’industrie de l’audiovisuel, les défis de l’entrepreneurship, l’évolution des modèles d’affaires, la gestion d’une maison de production et les enjeux liés à la différenciation de l’entreprise.


Les défis du chef d’entreprise en audiovisuel sera co-animé par MM. Sylvain Lafrance, directeur du Pôle médias et André Provencher, président-directeur général de Fonds Capital Culture. Les nombreux intervenants seront d’une part des professeurs de HEC Montréal et d’autre part des experts du milieu issus des différents secteurs de l’audiovisuel.

 « HEC Montréal réunit plusieurs experts de la gestion qui s’intéressent au domaine de l’audiovisuel », commente M. Lafrance.  « Cette collaboration représente une excellente occasion de rencontrer les acteurs du domaine et d’élargir le réseau de tous ».

Mme Lucille Demers, directrice générale du RFAVQ, exprime sa satisfaction de voir ce premier projet prendre forme. « Ce programme répond à un besoin des professionnels de l’audiovisuel d’être mieux armés pour faire face aux changements et innovations de l’industrie grâce à une meilleure compréhension des nouvelles réalités du secteur en matière de gestion et d’entrepreneuriat ».

Le programme intensif Les défis du chef d’entreprise en audiovisuel se tiendra dans les locaux de l’édifice Côte-Sainte-Catherine de HEC Montréal, du 14 au 19 janvier 2013.

Pour prendre connaissance du programme, consultez dès maintenant la section Projets spécifiques du site www.rfavq.qc.ca.

Vous pouvez aussi nous contacter directement ici !

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À propos du RFAVQ

Créé en 2003, le Regroupement pour la formation en audiovisuel du Québec (RFAVQ) est la mutuelle de formation du secteur de l'audiovisuel qui a pour mandat de structurer, de développer et d'organiser une offre de services de formation adaptée aux caractéristiques et aux besoins de ses travailleurs grâce à la mutualisation des contributions des employeurs assujettis à la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d'œuvre.
Le RFAVQ regroupe aujourd’hui 30 associations et institutions du secteur de l’audiovisuel et a formé, depuis sa création, plus de 5000 travailleurs du cinéma, de la télévision et des médias interactifs.


À propos de HEC Montréal et du Pôle médias de HEC Montréal

Reconnue pour son avant-gardisme, HEC Montréal a été la première en Amérique du Nord à détenir les trois agréments internationaux les plus prestigieux du monde de l'enseignement de la gestion : AACSB International (États-Unis), EQUIS (Europe) et AMBA (Royaume-Uni). Depuis sa fondation en 1907, l'École a formé plus de 69 000 diplômés dans de nombreux domaines de la gestion.

Lancé le 3 octobre dernier, le Pôle médias de HEC Montréal est une plateforme de réflexion et de formation qui réunit des professeurs et des chercheurs experts de HEC Montréal et des praticiens s’intéressant au domaine des médias.

7 novembre 2012

Après 67 ans d'existence, la Conférence canadienne des arts ferme ses portes



Communiqué

La Conférence canadienne des arts (CCA), la plus grande alliance nationale des arts, de la culture et du patrimoine pour l'ensemble du Canada, annonce qu'elle doit mettre immédiatement fin à ses activités. Fondée en 1945 par un groupe d'éminents artistes, dont les peintres Lawren S. Harris, du Groupe des sept, et André Biéler, la CCA a un mandat sans équivalent au sein du secteur culturel canadien : promouvoir au niveau fédéral les intérêts des artistes et de la culture canadienne au sens large du mot, et fournir un forum national où sont débattus les enjeux d'intérêt commun et sont harmonisées les interventions. Le nom de la CCA est écrit en filigrane de toutes les principales politiques culturelles fédérales, de la création du Conseil des arts du Canada en 1957 à l'adoption de la Convention de l'Unesco sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles en 2005.

Il y a un an et demi, la CCA a appris que le gou-vernement Harper allait mettre fin à 47 années de financement de l'organisation. D'entrée de jeu, la CCA a avisé le ministère du Patrimoine canadien qu'elle acceptait avec enthousiasme le défi de devenir indépendante de l'appui du gouvernement, mais qu'il lui faudrait un minimum de deux années de transition pour mettre en oeuvre un tel modèle d'affaires. La CCA a tenu une série de consultations publiques et privées auprès des divers milieux artistiques et culturels à tra-vers l'ensemble du pays, ce qui a permis de recueillir un appui sans équivoque sur la pertinence de son mandat, et elle a développé un ambitieux plan d'affaires pour 2012-2017. Toutefois, la CCA a appris à la mi-avril que le gouvernement limitait son appui à six mois, ce qui représente un obstacle énorme pour l'organisme. En dépit d'efforts consid-érables et d'appuis financiers des plus encourageants, le conseil d'administration en est venu à la conclusion qu'il était effectivement impos-sible de mettre en place un nouveau modèle d'affaire en moins de deux ans. Le conseil considère qu'il serait irresponsable de mettre à risque les sommes recueillies à ce jour. Conséquemment, le conseil annonce l'arrêt immédiat des opérations de la CCA et la mise en veilleuse de ses activités dans l'espoir que cet unique instrument du secteur culturel canadien puisse être relancé dans un avenir prochain.

La présidente du c.a., Mme Kathleen Sharpe, déclare: « La CCA laisse un bel héritage. Je tiens à féliciter le conseil et le personnel de leur approche rigoureuse et dynamique à mettre en oeuvre et soutenir un nouveau modèle d'affaires. Malgré tous nos efforts, le soutien transitoire de six mois accordé par le gouvernement n'était pas suff-isant et nous sommes tout simplement à court de temps pour développer de nou-velles sources de revenu. Mais nous partons en sachant que nous avions bien planifié cette sortie. » Le directeur général Alain Pineau ajoute: « Les sept dernières années auront été les plus stimulantes et les plus excitantes de ma carrière. J'aurais souhaité finir mon passage à la CCA différemment, mais je pars en sachant que l'équipe du Secrétariat a tout fait pour réussir la transition à l'indépendance finan-cière. Nous laissons l'organisation en dormance, dans l'espoir que les milieux culturels sauront s'unir et réinventer cet outil exceptionnel dont le besoin ne fait aucun doute. »

La CCA laisse en héritage sa recherche, ses archives et ses projets. Des messages de la présidente Kathleen Sharpe et du directeur général Alain Pineau sur la fermeture de la CCA sont disponibles à www.ccarts.ca.

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Appendix : Les faits marquants de la CCA
Source : Anne-Marie Des Roches | 613-238-3561, poste 16 ou 819-639-5075 | amdesroches@ccarts.ca