28 septembre 2011

Du 7e art aux Jeux vidéos : parcours professionnel, choix de vie...


Émilie Laperrière, collaboration spéciale avec La Presse


Entre le cinéma et le jeu vidéo, il n'y a qu'un pas, que Daniel Drapeau a franchi en 2007. Celui qui a étudié en production cinématographique à la Mel Hoppenheim School de Concordia de 2003 à 2006 est maintenant designer de jeux vidéo.

«Tout comme le 7e art, le jeu vidéo me permet de raconter une histoire», explique-t-il.

Daniel Drapeau voulait d'abord faire du cinéma expérimental. Il a d'ailleurs scénarisé et réalisé le documentaire Les fantômes de Mardin pendant sa formation, qui porte sur l'histoire fragmentée de sa famille à travers l'immigration, trois pays et deux guerres. Un court-métrage qui a été présenté au Hotdocs, le festival international du documentaire de Toronto.

Ce dernier trouvait par contre difficile tant financièrement qu'émotionnellement de faire du cinéma. Et du coup, c'était aussi stressant. C'est pour cette raison qu'il a décidé de changer de branche. Il a complété un DESS en jeu vidéo, qui lui a ouvert les portes d'Ubisoft Montréal en 2007.

Sur un air connu

«Le jeu vidéo est un peu le cousin du cinéma. C'est créatif, et on y retrouve la même structure», assure-t-il. «En plus, je peux utiliser le langage cinématographique et l'intégrer au jeu vidéo», ajoute le designer.

S'il a mis de côté le grand écran, sa formation lui est par contre utile au quotidien dans son travail. «Le designer de jeux est l'équivalent du réalisateur au cinéma. Je dois m'approprier la vision du directeur créatif et la transformer en jeu, en lui ajoutant des règles», illustre-t-il.

Son travail demande beaucoup de créativité. Il faut également être un bon communicateur, puisqu'il faut savoir vendre - et défendre - ses idées au reste de l'équipe. Une bonne dose de diplomatie est également utile.

Le cinéaste en lui n'est toutefois jamais bien loin. «Le jeu vidéo à Montréal est ce que le cinéma est à Hollywood. J'ai la capacité de rejoindre et de toucher des gens de partout à travers le monde. Et c'est ce que je préfère de mon travail.»

Source : La Presse Affaires



 

Une belle occasion pour un réalisateur acadien de tourner à Québec


Le Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) et Spirafilm invitent les réalisateurs acadiens à déposer leur projet de court métrage afin d'avoir l'occasion d'aller le tourner dans la ville de Québec. 

Par le projet de résidence d'artiste «Tourne à Québec!», le FICFA et Spirafilm permettent à un cinéaste acadien de vivre une expérience de réalisation dans la ville de Québec avec une équipe de tournage constituée de membres de Spirafilm, une coopérative de cinéastes indépendants. 
Sur une période d'environ six jours, le réalisateur et son équipe tourneront un court métrage ne dépassant pas un total de dix minutes. Le projet de film proposé doit inclure une équipe (DOP, preneur de son, machiniste, électro, DA, comédiens) et le tournage doit être réalisable dans un délai de trois jours de tournage.

La date limite d'inscription est le 3 novembre et la candidature retenue sera annoncée le 26 novembre, lors de la soirée de clôture de la 25e édition du FICFA. 
Le tournage aura lieu à Québec pendant une semaine entre janvier et mai 2012. La postproduction pourra se faire à Québec ou en Acadie et le film sera ensuite présenté en primeur à Québec et au FICFA à l'automne.

Pour s'inscrire rendez-vous sur le site web du FICFA à www.ficfa.com !

Concours de courts-métrages au festival HEC Montréal

Étudiant(e)s, à vos caméras!

Dans le cadre de la première édition du Festival International de Films sur l'Entreprise, HEC Montréal lance un concours de courts-métrages réservé aux étudiants (universitaires et pré-universitaires). Les œuvres admissibles pourront être des documentaires, des fictions ou des films d’animation.

Inédites ou pas, elles seront d’une durée maximum de 10 minutes et devront aborder la question-thème du festival : « L’entreprise peut-elle se passer de chef ? ». 
Les films devront être réalisés en français ou en anglais, sinon doublés ou sous-titrés dans l’une de ces langues.

Les inscriptions au concours sont ouvertes jusqu’au 15 octobre 2011. Date à laquelle les films devront être remis au plus tard sous format DVD.
Le comité de sélection du festival retiendra les 10 œuvres qui lui paraissent les plus intéressantes sur le plan de leur contribution au thème du festival, d’une part, et de leurs qualités cinématographiques, d’autre part.

Projetées pendant le festival, ces œuvres seront soumises à un jury composé de professionnels du cinéma et de chercheurs spécialistes de l’entreprise. Les auteurs des trois meilleurs films recevront un prix, sous la forme d’une bourse d’une valeur minimale de 300 dollars.

Pour en savoir plus, contactez Éric Lafalaise, en charge de l’organisation du concours: fred-eric.lafalaise@hec.ca.

Bonne chance à tous !

27 septembre 2011

Bienvenue à tous !

Grand écran, petit écran, écran numérique, écran mobile, écran géant... 
Tant de créations à projeter sur ce support qui accompagne nos sociétés depuis un bout déjà.

Cinéma, télévision et nouveaux médias jonglent aujourd'hui entre tous ces moyens de diffusion. 

L'audiovisuel : un secteur à part entière, riche, diversifié, dynamique.

Plongez avec nous au cœur de son actualité frénétique québécoise et internationale !